S

T

E

P

2

STEP 2- Second financement additionnel au Projet de Stabilisation de l’Est de la RDC pour la Paix

Objet

Le projet a pour objectif d’améliorer l’accès aux moyens de subsistance et aux infrastructures socio-économiques dans les communautés vulnérables de cinq provinces de la RDC, touchées par des crises récurrentes, dont les conflits chroniques, la fragilité, la prévalence de la violence et les déplacements forcés.

Montant total du projet USD 445 millions
Date d'approbation 20 mai 2020
Date d'entrée en viguer 8 Septembre 2020
Date de clôture 26 Février 2024
Agence d'exécution Fonds Social de la RD Congo (FSRDC)
Coordonateur du Projet Francois Kabemba Nziki
Responsable du Projet / Banque Mondiale Samantha DE SILVA
Zone d'intervention Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Kasaï Central, Nord-Ubangi

Le projet a pour objectif d’améliorer l’accès aux moyens de subsistance et aux infrastructures socio-économiques dans les communautés vulnérables de cinq provinces de la RDC, touchées par des crises récurrentes, dont les conflits chroniques, la fragilité, la prévalence de la violence et les déplacements forcés.

Composantes du projet

Composante 1 : Appui aux communautés
Cette composante continuera à financer :
o L'entretien, la réhabilitation et/ou la construction d'infrastructures socio-économiques prioritaires dans les communautés ciblées. Les infrastructures seront sélectionnées en utilisant désormais une liste positive axée sur trois secteurs : l'éducation, la santé, l'eau et l'assainissement.
o L’appui à la gouvernance locale par l'intermédiaire des comités locaux de développement (CLD). Une charte de services entre le FSRDC et les CLD sera signée, définissant les services communautaires que les CLD fourniront en contrepartie du soutien technique et financier du projet, par exemple le plan d'entretien des infrastructures, la mise en place de mesures d’accompagnement dans le cadre des transferts sociaux, la sensibilisation communautaire dans le cadre du registre social et le mécanisme de gestion des plaintes.
Composante 2 : Création d’emplois et soutien aux moyen de subsistance
Cette composante financera la mise en place d'un programme intégré de filets sociaux destiné à 300 000 nouveaux bénéficiaires directs, y compris les réfugiés. Ce programme de filets sociaux comprendra :
o Des transferts sociaux effectués par le biais des travaux à haute intensité de mains d’œuvre (THIMO), communément appelés « Cash for work », déployés dans les zones urbaines pour fournir des emplois temporaires aux populations vulnérables et améliorer les infrastructures sociales.
o Des transferts monétaires inconditionnels (TMI), qui profiteront aux pauvres et aux personnes vulnérables des zones rurales en leur permettant d’améliorer la consommation de leurs ménages et ainsi résister aux chocs.
o Des mesures d’accompagnement (MEDAC), qui maximiseront l'impact des transferts sociaux en fournissant aux bénéficiaires des connaissances et des compétences axées à la fois sur l'inclusion productive et sur le capital humain.
Composante 3 : Renforcement des capacités
Cette composante financera la structuration du secteur de la protection sociale grâce à des conventions de partenariat inédites entre le Ministère des Affaires Sociales (MINAS) et la Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR) :
o Le MINAS sera chargé d'élaborer des directives nationales pour les principaux éléments constitutifs d'un système national de protection sociale, à savoir : le ciblage, le registre, le paiement et la gestion des plaintes. Il pilotera également la création d'un registre social en étendant le registre des bénéficiaires du projet aux bénéficiaires indirects.
o La CNR recevra un appui technique pour gérer sa base de données, promouvoir l'inclusion socio-économique des réfugiés dans les programmes sociaux et préparer des plans de contingence d'urgence.
o Un programme structuré d'assistance technique accompagnera la réforme en cours du FSRDC avec une expertise opérationnelle et fiduciaire.
Composante 4 : Gestion de projet
Cette composante financera tous les coûts liés à la gestion, aux audits, à la communication, et au suivi et évaluation (S&E) du projet, notamment sa modernisation afin de permettre une supervision en temps réel et à distance.
Composante 5 : Composante d’intervention d’urgence
Cette composante permettra au gouvernement, en cas de crise qui nécessiterait un redressement immédiat et des besoins de reconstruction, de rapidement réaffecter les fonds du projet, afin de financer des activités qui ne seraient pas déjà couvertes par le Projet.